Le lundi 22 décembre, une propriétaire d'un appartement en rénovation situé rue des Caboteurs à Saint-Nazaire a découvert avec effroi que la serrure de son bien avait été dégradée. Déjà victime de plusieurs intrusions, elle avait récemment équipé son logement d'un système de vidéosurveillance dans l'espoir de dissuader les cambrioleurs.
Malgré cette précaution, deux hommes ont réussi à s'introduire illégalement dans l'appartement en travaux. Alertés par la propriétaire, les policiers sont intervenus rapidement et ont constaté que la serrure avait été sérieusement endommagée. Les suspects, un Syrien et un homme sans domicile fixe (SDF), ont été arrêtés et se retrouveront devant un tribunal en octobre 2026 pour répondre de leurs actes.
Cette affaire soulève des questions sur la sécurité des logements abandonnés ou en travaux, fréquemment ciblés par des individus en quête d'abri ou de ressources. Selon un rapport d'Le Monde, ces lieux sont souvent devenus des refuges pour les sans-abri, exacerbant ainsi le problème de l'occupation illégale.
Pour les experts en sécurité, cette situation met également en lumière la nécessité d'une meilleure surveillance des sites vulnérables. Émilie Dubois, spécialiste en sécurité urbaine, affirme : "Il est crucial d'intensifier les mesures préventives pour protéger ces structures, tout en abordant de manière humanitaire la situation des personnes sans abri." Cette intrusion suscite ainsi un débat national sur la manière de traiter la question des sans-abri et la sécurité des propriétés abandonnées.
Les autorités locales promettent de redoubler d'efforts face à la montée des intrusions dans ce type de logement, tout en réfléchissant à des solutions durables pour améliorer la sécurité et l'accompagnement social des personnes vulnérables.







