Lorsque vous travaillez à l'étranger, certaines périodes peuvent contribuer à votre pension de retraite. Si l'enregistrement est effectué automatiquement pour les emplois au sein de l'espace européen, il reste essentiel de se renseigner pour les autres pays.
Pour garantir la prise en compte de vos trimestres, il est fortement recommandé de commencer les démarches avant votre départ. Joindre la Caisse des Français de l'Étranger (CFE) peut vous permettre de savoir si votre emploi vous donne des droits à la retraite. À votre retour, il est également prudent de vérifier régulièrement votre relevé de carrière pour s'assurer que les périodes travaillées à l'étranger sont bien comptabilisées.
L'importance des justificatifs à conserver
Pour que vos périodes de travail soient reconnues, il est vital de rassembler tous les justificatifs nécessaires : contrats de travail, fiches de paie, attestations de l'employeur et certificats de fin de contrat. Ces documents pourront être cruciaux si votre caisse de retraite n'enregistre pas automatiquement votre emploi étranger. Ils peuvent également vous aider à obtenir une pension complémentaire plus favorable.
Les personnes en situation de binationalité, les expatriés, ou encore ceux ayant travaillé sous un contrat local peuvent bénéficier de cette validation. En règle générale, les trimestres effectués dans l'Union Européenne (UE) ou en Suisse sont automatiquement intégrés dans les relevés de carrière. Toutefois, pour les autres pays, cela dépendra des accords bilatéraux existants avec la France.
Consultation et prévoyance : un duo gagnant
Il est conseillé aux travailleurs expatriés de se rapprocher régulièrement d'un conseiller retraite ou d'un assistant social pour aborder les spécificités de leur situation. En gardant une documentation organisée et en étant proactif dans vos démarches, vous vous assurez un avenir plus serein lorsque viendra le temps de prendre votre retraite.







