Lors du dernier conseil municipal de Doué-en-Anjou, le 16 décembre, la question des mobilités a provoqué des échanges vifs entre les élus. Anatole Micheaud, adjoint au maire en charge des transports, a vivement réagi aux accusations de Bruno Cheptou, membre de l'opposition, qui a qualifié les actions municipales dans ce domaine de trop insuffisantes.
Bruno Cheptou a dénoncé une situation où Doué-en-Anjou serait considéré comme « le parent pauvre du Saumurois » en matière de transports. Des propos qui ont suscité l'incompréhension de Micheaud, qui assure que la commune a déployé des efforts considérables depuis le début du mandat. La minorité a plaidé pour une meilleure intégration des réseaux de transports, une préoccupation partagée par de nombreux habitants.
Des experts comme Martine Renaud, spécialiste en aménagement urbain, estiment qu'un bon réseau de transport est essentiel pour réduire la dépendance automobile et favoriser une mobilité durable. « Les petites communes doivent inévitablement s'interroger sur leurs modèles de transport, » souligne-t-elle.
Les débats sur la mobilité à Doué-en-Anjou ne sont pas isolés. À l’échelle nationale, de nombreuses municipalités cherchent des solutions innovantes, notamment en matière de transports verts, et Doué-en-Anjou pourrait s’en inspirer. Le succès de projets ailleurs, comme la ville de Strasbourg qui a développé des systèmes de transport en commun efficaces, pourrait servir de modèle.
Alors que le conseil municipal s’efforce de trouver un équilibre entre les différentes positions, la question des transports reste un enjeu majeur pour l’avenir de Doué-en-Anjou, comme le souligne le quotidien Ouest-France dans ses récents articles sur les enjeux de la mobilité en France.







