Le journaliste de France Inter, Thomas Legrand, a décidé de porter plainte après que des détails d'une conversation personnelle avec l'ancienne directrice de France Inter, Laurence Bloch, aient été divulgués sur Europe 1. Ce recours devant le parquet de Paris, confirmé par son avocat, Maître Antoine Ricard, évoque plusieurs délits, y compris la « captation illégale » de la conversation ainsi que la « diffusion de fausses nouvelles ».
Legrand a exprimé fermement son indignation lors d'une audition devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale concernant l'audiovisuel public. Il a souligné que ''notre discussion avait été enregistrée à notre insu'', mettant en lumière un cas d’espionnage. La situation est encore plus délicate à la lumière d'une précédente affaire similaire impliquant une conversation secrète entre lui et d'autres journalistes, qui a été largement relayée par des médias associés à Vincent Bolloré, tel que CNews.
« Le secret des conversations privées doit être respecté », a déclaré un expert en médias, insistant sur l'importance de protéger la vie privée des individus. Les fuites récentes et la guerre médiatique entre les différents courants de presse en France soulèvent des questions cruciales sur l'éthique journalistique et la protection des sources. Comme l'indique le média Le Parisien, cette affaire pourrait signifier le début d'une série de poursuites pour atteindre la vie privée dans le paysage médiatique français.
Le débat sur la surveillance dans le journalisme s’intensifie, rendant ce sujet encore plus pertinent dans un monde où les enregistrements clandestins peuvent avoir des répercussions profondes sur la réputation et la carrière des personnes concernées.







