Invité à l'émission du Grand Jury sur RTL, Pierre Moscovici a récemment suscité une vive réaction en qualifiant Jean-Luc Mélenchon de "meilleur allié du Rassemblement national" pour l'élection présidentielle de 2027. Selon lui, l'absence de candidatures convaincantes pourrait favoriser le RN.
Moscovici a expliqué que, dans un éventuel second tour, la candidature de Mélenchon ne pourrait pas rivaliser efficacement avec celle du RN, qui obtient environ 35 % des voix. "Un duel Mélenchon-Le Pen ou Mélenchon-Bardella signifierait une victoire pour l'un d'eux", a-t-il déclaré. Une analyse qui alerte sur le manque d'opposition solide face à un parti d'extrême droite en pleine ascension, ce que corroborent plusieurs experts politiques. D'après une étude récente d'Odoxa-Mascaret, Jordan Bardella obtiendrait les faveurs des électeurs dans presque toutes les configurations possibles.
Le Premier président de la Cour des comptes a soulevé des questions préoccupantes sur l'état des partis traditionnels. "Il n'y a pas de solutions ni d'offres politiques séduisantes", a-t-il déploré, ajoutant que les électeurs cherchent désespérément des alternatives. Dans ce contexte, Moscovici place ses espoirs en Raphaël Glucksmann, qu'il considère comme le candidat capable de rassembler les "électeurs orphelins" de la social-démocratie.
Glucksmann, avec ses idées novatrices et sa capacité à mobiliser, pourrait être la réponse attendue face aux défis actuels, mais le chemin est encore long. Devant la menace d’un duel incertain entre Mélenchon et Le Pen, Moscovici appelle les forces de gauche à s’unir pour éviter l'irréparable. En effet, le paysage politique français semble se polariser, laissant peu de place à des alternatives crédibles sur la scène nationale.
Cette situation souligne l'urgent besoin d'un leadership solide et de nouvelles propositions politiques, alors que les élections de 2027 approchent à grands pas. La question demeure : qui pourra vraiment rassembler et partir à la conquête des voix perdues ?







