La droite attaque la mairie de Nantes sur la sécurité

Bruno Retailleau fustige Johanna Rolland et appelle à un courage politique face à l'insécurité à Nantes.
La droite attaque la mairie de Nantes sur la sécurité
Foulques Chombart de Lauwe et Bruno Retailleau, à Nantes (Loire-Atlantique), jeudi 18 décembre 2025. Simon Cherner, Le Figaro

En visite à Nantes pour soutenir Foulques Chombart de Lauwe, le candidat des Républicains aux municipales, Bruno Retailleau, ancien ministre de l’Intérieur, n’a pas manqué de pointer du doigt le bilan sécuritaire de la maire sortante, Johanna Rolland. Lors de cet événement, Retailleau a condamné le projet de la maire d'ouvrir la ville aux sans-papiers, le qualifiant de menace pour la sécurité publique.

Dans un contexte où la violence semble s'accroître, il a déclaré : « Johanna Rolland crée les conditions de l’insécurité ». En énumérant les difficultés rencontrées par les habitants de Nantes, Retailleau a appelé à un « traitement de choc pour Nantes », stipulant que « le climat de violence s'est banalisé dans la ville ». Cette menace, selon lui, découle de la tendance de la mairie à favoriser des initiatives perçues comme idéologiques, notamment l’idée de transformer Nantes en « ville refuge » pour les migrants, quelle que soit leur situation administrative.

Les inquiétudes autour de la sécurité dans l'agglomération se retrouvent également dans des phénomènes plus alarmants, dont de récents incidents de coups de feu. À cet égard, Retailleau a souligné que les récents événements violents, dont plusieurs interpellations, doivent amener les électeurs à réévaluer leur confiance envers la mairie actuelle. Des experts en sécurité urbaine, cités par Le Monde, évoquent également une augmentation des actes de violence liée au narcotrafic dans la région, une réalité qui touche des quartiers jadis paisibles.

Pour renforcer ses propos, Retailleau a aussi pointé du doigt une exposition artistique municipale jugée provocatrice, illustrant un fourgon de gendarmerie en feu, qu'il a qualifiée de « haine anti-policier ». Ce soutien à une telle œuvre d'art, selon lui, contribue à une idéologie nocive qui affaiblit l'autorité.

Chombart de Lauwe affirme qu’« il n’est pas normal que nos filles changent de tenue avant de sortir » et plaide pour une réponse ferme aux défis de sécurité. Des interpellations récentes, qui ont touché une quarantaine de personnes dans des quartiers difficiles de Nantes, illustrent bien la montée de cette violence.

La dynamique politique à Nantes promet ainsi d'être particulièrement animée à l'approche des municipales de 2024, alors que la droite tente de capitaliser sur un sentiment d'insécurité grandissant, en opposition aux propositions de la gauche.

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