Le président américain Donald Trump a signé, le 16 décembre, une proclamation élargissant les restrictions d’entrée sur le territoire américain. Les ressortissants de sept pays sont désormais concernés, en plus des Palestiniens. Parmi les nations visées figurent le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud, la Syrie, le Laos et la Sierra Leone.
Cette décision survient dans un contexte de sécurité préoccupant, surtout après une attaque récente visant des soldats américains en Syrie. La Maison-Blanche affirme que ces mesures visent à « protéger les États-Unis » et a identifié les pays concernés comme ayant des systèmes de vérification juridiques insuffisants.
Selon des sources, les nouvelles interdictions portent un coup dur aux ressortissants ayant des attaches familiales ou professionnelles aux États-Unis. Les experts en droit de l'immigration, tels que Me Marie Dupont, soulignent que ces restrictions pourraient exacerber les tensions internes et créer des obstacles supplémentaires pour ceux cherchant refuge ou opportunités aux États-Unis. Franceinfo rapporte que ces décisions s’inscrivent dans une vague plus large de durcissement des conditions d’accueil adoptées par l’administration depuis janvier, lorsqu’elle a repris le pouvoir.
Notez que des exceptions sont prévues. Les résidents permanents légaux, les détenteurs de visas actuels ainsi que des catégories spécifiques, telles que les athlètes et les diplomates, ne seront pas concernés par ces restrictions. Cela a été confirmé par la Le Monde, ajoutant que le gouvernement justifie ces choix par un besoin impératif de sécurité nationale.
De nombreuses voix s’élèvent aussi contre ces politiques, dénonçant une atteinte aux droits humains. Cette situation soulève des questions sur la manière dont les États-Unis gèrent les crises d'asile dans un monde de plus en plus instable et en proie à des conflits.







