Le site de Brandt, emblème de l'électroménager français, a récemment sombré dans la liquidation judiciaire, un coup dur pour les 700 salariés que compte la société à travers la France. Parmi eux, 350 travaillent dans l'usine de Saint-Jean-de-la-Ruelle, située dans l'agglomération orléanaise. Mais l'espoir renaît avec l'annonce d'un industriel français, au courant des enjeux de cette marque, qui a fait part de son intention de soumettre un projet de reprise. Cette annonce a été confirmée par la mairie d'Orléans, qui espère un renouveau.
"Cet industriel ambitionne non seulement de relancer le site mais également de pérenniser les marques du groupe tout en réintégrant des employés".
La présentation officielle de cette proposition est attendue lors d'un point presse à la mairie d'Orléans. Serge Grouard, le maire d'Orléans, s'est battu sans relâche pour tenter de préserver les emplois menacés. Il a exprimé sa détermination à sauver ce patrimoine industriel lors d'une récente intervention médiatique où il dénonçait la décision de liquidation qui a été prononcée le 11 décembre.
En effet, la liquidation a été annoncée après le rejet d'un projet de Scop (société coopérative et participative) qui aurait permis de maintenir au moins 370 emplois dans le secteur. Le ministre délégué à l'Industrie, Sébastien Martin, a assurément fait part de son optimisme, affirmant que la possibilité d'un nouveau projet industriel restait envisageable, même en dehors du secteur traditionnel de l'électroménager.
Dans un contexte où l'État et plusieurs collectivités locales étaient prêts à investir près de 20 millions d'euros, la décision de rejet a étonné beaucoup d'observateurs, soulignant une inquiétude croissante concernant l'avenir de l'industrie en France. Selon les analyses de Libération, cette situation fait partie d'un tableau plus large, témoignant des difficultés actuelles des acteurs du secteur face à la concurrence internationale.
À l'aube de 2024, un appel d'offres pour le relancement de l'usine devrait être lancé, permettant potentiellement de redéfinir le paysage industriel de la région. Pendant que les élus s'activent pour trouver les meilleures solutions, les salariés, eux, attendent avec impatience des développements prometteurs pour un avenir meilleur.







