Le 15 décembre 2025, les cages d'escalier des numéros 34 et 36 de la rue Romain-Rolland à Nantes ont été rasées, marquant un tournant dans la transformation urbaine du Grand Bellevue. Ce projet controversé a suscité une vive opposition parmi les locataires qui dénoncent la perte de logements HLM en bon état, sains et lumineux, offrant des loyers accessibles dans la métropole nantaise.
Les associations comme la Confédération nationale du logement 44, la Confédération syndicale des familles 44 et Droit au logement 44 ont tenu à rappeler l'importance de ces logements pour la qualité de vie des résidents. "Il ne reste qu'un amas de gravats là où se trouvait une communauté vivante", a déclaré un porte-parole de la Confédération nationale du logement.
Depuis deux ans, de nombreux locataires se battent pour préserver ces logements, pourtant jugés essentiels par des études indépendantes, qui soulignent leur état impeccable et l'importance qu'ils revêtent pour la mixité sociale dans le quartier. Des experts en urbanisme alertent également sur les risques de gentrification et l'impact négatif sur le tissu social local.
En effet, les projets de transformation urbaine comme celui-ci soulèvent des questions éthiques et pratiques. Selon un rapport de Franceinfo, la démolition de ces immeubles devrait être suivie par la construction de nouveaux logements, mais à quel prix pour les anciens résidents?
Alors que la lutte continue, les locataires, soutenus par des collectifs citoyens, espèrent que leur voix sera entendue et que des solutions viables seront proposées pour préserver l'essence même de leur quartier.







