À Paimpol, en Côtes-d’Armor, la voix des citoyens se fait entendre par le biais de pétitions, avec cinq mobilisations notables depuis 2020, durant le mandat de Fanny Chappé. Ces initiatives visent à contester diverses décisions de la municipalité, comme la fermeture du Musée de la mer et la suppression d'infrastructures sportives.
Les signatures affluent ; certaines pétitions atteignent jusqu’à 1 000 soutiens pour le city-stade et plus de 3 000 pour le musée, comme le rapporte Ouest-France.
La maire face aux revendications
Malgré cette mobilisation, l'édile semble souvent maintenue sur son cap. Les pétitions, bien qu’elles servent de moyen de pression, ne possèdent aucune valeur juridique. Elles permettent toutefois de soulever des discussions. Dans ce contexte, de nombreux habitants se questionnent : ces actions peuvent-elles réellement changer le cours des décisions publiques ?
Des exemples illustrent cette réalité : alors que le city-stade a été démonté et que le Musée de la mer demeure inchangé dans son projet de transformation en pôle socioculturel, une campagne contre l’abattage des oies a en revanche conduit à une modification des plans initialement envisagés, favorisant leur capture plutôt que leur élimination. Cela souligne le pouvoir de la mobilisation citoyenne, tout comme l'ont indiqué des participants à la réunion publique de février 2023.
Fanny Chappé, dans un bulletin municipal de septembre 2024, a abordé ces polémiques, dénonçant le manque de communication et encourageant les critiques constructives lors des échanges publics. Cette approche pourrait ouvrir une nouvelle ère de dialogue, surtout face à des enjeux cruciaux comme la protection de l'espace public et la préservation de l'identité locale. Les voix de Paimpol pourraient-elles à terme influencer non seulement leur ville mais également d'autres communes similaires ? La question reste ouverte.







