Le projet de loi de finances 2026 en France suscite des inquiétudes, notamment concernant plusieurs aides essentielles pour les viticulteurs ainsi que pour les mesures de rénovation énergétique. Les annonces récentes du gouvernement sont mises en attente, créant une incertitude notoire dans le secteur.
Les nouvelles règles de la loi spéciale empêchent l'engagement de nouveaux investissements, ce qui impacte directement l'assistance prévue aux viticulteurs. Fin novembre, le gouvernement avait évoqué une enveloppe de 130 millions d'euros pour aider ces derniers à faire face aux effets du changement climatique et à la baisse continue de la consommation. Le ministre de l'Agriculture a exprimé son regret face à la suspension de cette aide, soulignant que la situation des viticulteurs est urgentissime, surtout après les mobilisations de novembre dernier à Béziers.
Côté habitat, le dispositif Ma PrimeRénov' est également en suspens, faisant craindre des retards dans les projets de rénovation énergétique. Selon l'Agence nationale de l'habitat (Anah), bien que certains dossiers validés seront payés, les nouvelles demandes devront attendre un vote budgétaire. La ministre des Comptes publics a affirmé qu'il était crucial d'agir rapidement pour garantir cette aide aux ménages.
Les conséquences fiscales sont également préoccupantes. En 2026, 200 000 foyers supplémentaires pourraient voir leur situation fiscale changer, en raison de la non-revalorisation des tranches d'imposition. Une analyse de Bercy révèle que cela pourrait avoir un impact significatif sur les budgets de nombreuses familles.
Les experts estiment qu'il est impératif que le gouvernement trouve des solutions pour débloquer ces mesures. Eloi Durand, économiste, souligne qu’un soutien rapide est essentiel pour éviter une crise dans le secteur viticole. De plus, des discussions autour d'une nouvelle imposition sur les petits colis sont également en attente d'une décision budgétaire.
Alors que le temps presse, les acteurs du secteur, tant viticole que du logement, attendent des réponses claires et rapides afin d'éviter une aggravation de la crise économique.







