Dans une démarche visant à intensifier la lutte contre le narcotrafic, le gouvernement français prévoit la présentation de nouvelles mesures législatives au premier semestre 2026. Annoncé par le ministre de l'Intérieur, Sébastien Lecornu, ce projet s'inscrit dans le cadre de la loi "Sure", qui sera examinée par le Parlement. Au-delà d'une simple augmentation des amendes pour les consommateurs, comme évoqué par Emmanuel Macron lors de sa récente visite à Marseille, l'exécutif souhaite établir des sanctions plus strictes et repenser le système pénal à l’égard des narcotrafiquants.
Lors d'un débat à l'Assemblée nationale, le Premier ministre a souligné l'intention de faire correspondre les réductions de peine et le régime de libération conditionnelle des narcotrafiquants à ceux appliqués aux auteurs de terrorisme. Cette initiative vise à accroître la fermeté face à un phénomène qui s'est intensifié ces dernières années, notamment en région marseillaise, où un tiers des arrestations sont liées au narcotrafic (source : Franceinfo).
Des experts en politique criminelle, tels que le sociologue Philippe Pottier, estiment que cette évolution législative pourrait permettre une meilleure gestion des réseaux de trafic, mais soulignent également l'importance d'accompagner ces mesures de dispositifs sociaux pour prévenir la consommation de drogue chez les jeunes. Les débats au sein du gouvernement et des commissions parlementaires promettent d'être riches, et beaucoup guettent les conclusions qui pourraient émerger de cette réflexion collective.







