Bien que le taux de mariage en Europe ait connu une baisse significative au fil des décennies, des disparités notables demeurent entre les pays. Si la France, l'Espagne et le Portugal affichent des statistiques de nuptialité modérées, d'autres nations, comme la Roumanie, se distinguent par un dynamisme matrimonial remarquable.
La Roumanie, avec un taux de 5,8 mariages pour 1 000 habitants, apparaît comme le leader de ce classement. Elle est suivie par des pays tels que la Lettonie (5,6), la Hongrie (5,2), l'Autriche (5) et la Lituanie (4,9), illustrant ainsi le fort attrait de l'Europe de l'Est pour le mariage, selon les données d'Eurostat.
Une montée inquiétante du divorce
Ce contraste se reflète également dans les statistiques de divorce. La Lettonie, avec 2,8 divorces par habitant, détient le triste record de la plus forte proportion de divorces en Europe, comme le rapportent plusieurs études. Suivent la Lituanie (2,5), la Finlande (2,1), la Suède (2) et l'Estonie (1,9). Ces chiffres soulignent une réalité préoccupante qui mérite d'être examinée en profondeur.
Selon Isabelle Rosenthal, sociologue à l’Université de Paris, "la dynamique familiale contemporaine est profondément influencée par des facteurs culturels et économiques. La quête de liberté individuelle est souvent citée comme une raison principale derrière l’augmentation des divorces dans ces régions".
À l'inverse, l'Italie, qui affiche le taux de mariage le plus bas (3,1), est également enregistrée parmi les pays ayant les moins de divorces, avec seulement 1 divorce pour 1 000 habitants. La Slovénie se distingue également par son faible taux de rupture, illustrant les diversités culturelles et sociales accrus à travers le continent.
En somme, ces différences flagrantes dans les taux de mariage et de divorce en Europe ouvrent des discussions fascinantes sur les valeurs sociétales, les priorités individuelles et l’évolution des normes familiales, des sujets que des experts continuent à explorer en profondeur.







