Le 8 novembre 2024, un accident tragique à Chavin a plongé une communauté dans le choc et l’incompréhension. En effets, un conducteur a percuté une voiture sans permis, entraînant la mort d'un occupant. Cependant, au lieu de faire face à ses responsabilités, le mis en cause a immédiatement tenté de dissimuler la vérité en contactant sa compagne pour qu'elle prenne la responsabilité de l'accident.
Au lendemain de l’incident, les deux ont finalement avoué les faits réels. Les sapeurs-pompiers, ayant constaté l’absence de ceinture de sécurité sur la victime, ont alerté les autorités. Les analyses d’air expiré ont révélé que le conducteur avait 0,25 mg d’alcool par litre, et il devait répondre de précédents cas de conduite sans permis, ce qui alourdit son dossier judiciaire déjà chargé, et comprenant des condamnations pour blessures involontaires si l'on en croit des sources judiciaires.
Lors de l’audience du 10 décembre 2025, le prévenu a exprimé des remords : « J’étais dans une bulle, je me rends compte maintenant que j’ai fait n’importe quoi ». Son ancienne compagne, quant à elle, a agi sous l'empire de la peur de perdre ses enfants, et a donc menti tout en détruisant des preuves comme des SMS échangés le jour de l’accident.
L'avocate de la partie civile, Me Mercier, a déploré le manque de respect du prévenu pour la loi et la victime : « Quand les témoins appellent le Samu, il est déjà à concocter son mensonge ». Une situation qui met en avant des comportements irresponsables et des conséquences lourdes pour la société.
La procureure a requis contre le conducteur 48 mois de prison, dont 18 avec sursis, et une période probatoire. De son côté, la compagne encourt une peine de six mois avec sursis. Cette affaire souligne l'importance de la vérité dans des situations aussi tragiques et les implications juridiques des mensonges dans des cas d'accidents mortels, comme le confirment plusieurs analyses de cas similaires menées par des experts en droit routier.







