L'utilisation des organismes génétiquement modifiés (OGM) fait couler beaucoup d'encre en Europe et dans le monde. Alors que certains végétaux comme le maïs, le soja, et le colza sont autorisés dans notre alimentation, des inquiétudes subsistent quant à leur impact sur la santé publique et la biodiversité.
Une législation complexe pour des OGM encadrés
En France, la culture des OGM à des fins commerciales est majoritairement prohibée depuis 2008, sauf pour un type spécifique de maïs, le MON810. Malgré une réglementation stricte qui exige une évaluation de risques avant toute mise sur le marché, la question des nouvelles techniques génomiques (NTG) demeure floue. Ces NTG, qui recourent à des méthodes comme les ciseaux moléculaires CRISPR-Cas9, promettent des cultures plus résistantes et adaptées aux défis climatiques.
Une régulation en mutation
La Commission européenne a récemment proposé un projet de règlement pour assouplir les règles entourant l'utilisation des OGM. Cela inclut une classification de différentes NTG, ouvrant ainsi la voie à une commercialisation plus facile pour certaines modifications génétiques. Certains pays non membres de l'UE ont déjà adopté ces nouvelles technologies, qui permettent de créer des plantes améliorées sans l'introduction de gènes étrangers.
Les nouvelles techniques génomiques à l'horizon
Alors que l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) appuie une évaluation au cas par cas pour ces NTG, les débats continuent de diviser les experts. Les OGM de dernière génération pourraient offrir des solutions innovantes, mais soulèvent aussi des interrogations éthiques et environnementales qui méritent d'être examinées. Les discussions au sein de l'Union européenne sont donc cruciales pour déterminer l'avenir des OGM sur notre continent.







