Le sous-marin nucléaire d’attaque De Grasse, le quatrième navire du programme Barracuda construit à Cherbourg-en-Cotentin, vient de franchir une étape déterminante. Le démarrage de sa chaufferie nucléaire marque un jalon clé, ouvrant la voie aux essais de propulsion. Cette opération est cruciale avant les futures campagnes en mer et représente un progrès significatif pour la Marine nationale.
Le 12 décembre 2025, le cœur du réacteur nucléaire de propulsion du De Grasse a divergé pour la première fois, un événement semblable à celui observé lors de la mise en service d’une centrale nucléaire. Ce processus, surnommé « divergence », représente le démarrage d’une réaction en chaîne contrôlée dans la chaufferie. Il s'agit d'une étape essentielle avant les essais en mer et, à terme, l'admission du sous-marin dans la flotte active.
Le programme Barracuda, qui comprend plusieurs sous-marins de nouvelle génération, est salué comme un pilier de la stratégie de défense française. Selon des experts en défense, cette avancée technologique renforce les capacités opérationnelles de la France sur le plan maritime. Un rapport récent du ministère des Armées souligne que ces sous-marins sont équipés des toutes dernières innovations en matière de lutte sous-marine et de surveillance maritime.
La construction et l’intégration de la chaufferie nucléaire ont eu lieu dans le respect des normes de sécurité les plus strictes, garantissant ainsi la fiabilité de ce vaisseau. Des responsables de Naval Group, le constructeur du De Grasse, ont expliqué que cette phase du projet témoigne de l'expertise française en ingénierie marine.
En intégrant ces nouvelles technologies, la France aspire à maintenir sa position sur la scène mondiale, tout en assurant la protection de ses intérêts maritimes. L'achèvement du sous-marin De Grasse, prévu pour les années à venir, réaffirmera sans nul doute l'engagement de la France envers la modernisation de ses forces navales, un point souvent mentionné dans les analyses stratégiques contemporaines.







