Dans la nuit tragique de mardi à mercredi, la ville de Fès, au Maroc, a été le théâtre d'un désastre avec l'effondrement de deux immeubles dans le quartier de Bensouda. Ce drame a fait au moins 22 morts et 16 blessés, marquant l'un des pires accidents de ce type observés dans le pays depuis plusieurs années.
Les opérations de recherche, qui avaient débuté immédiatement après l'accident, ont été suspendues dans l'après-midi, mettant fin à l'espoir de retrouver d'éventuels survivants. Selon des riverains, la catastrophe pourrait être liée à la « construction anarchique » qui prévaut dans certains secteurs de la ville.
Ce bilan tragique rappelle des événements similaires survenus par le passé. En 2014, l'effondrement de trois immeubles à Casablanca avait coûté la vie à 23 personnes, tandis qu'à Fès, en mai dernier, déjà neuf personnes avaient péri dans un incident semblable. Ces drames soulèvent des questions cruciales concernant la sécurité des constructions au Maroc.
Des experts en urbanisme mettent en garde contre les risques encourus par de nombreuses constructions inappropriées, affirmant que des mesures doivent être prises pour réguler le secteur. Le professeur Ahmed Mahfoud, un spécialiste des constructions en milieu urbain, a déclaré : « Il est impératif que les autorités prennent des mesures pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent. Les normes de construction doivent être respectées pour protéger la vie humaine ».
Alors que les familles en deuil commencent à pleurer leurs proches, la ville se questionne sur l'avenir de son urbanisme et la résilience de ses infrastructures. La nécessité d'une réforme structurelle pour éviter d'autres tragédies devient de plus en plus pressante. Le 10 décembre 2025, un rapport publié par Le Monde souligne l'importance d’une approche préventive face aux dangers liés à l'effondrement des bâtiments en milieu urbain.







