Dans la nuit du 1er au 2 décembre, une triste nouvelle a frappé un couple de retraités à Tiercé, dans le Maine-et-Loire. Complices des illuminations festives depuis des années, Christiane et Gérard Thomas ont découvert avec désolation que leur jardin avait été dépouillé de ses décorations de Noël, des objets ayant une valeur sentimentale inestimable, évaluée à environ 900 euros.
Les décorations avaient été soigneusement installées en mémoire de leur fils décédé en décembre 2006. D'après les informations relayées par Ouest-France, ces voleurs ont frappé peu après que des voisins aient aidé le couple à embellir leur espace, ajoutant des rennes en lumière, des bonhommes de neige et autres merveilles de Noël.
Christiane, visiblement affectée, a partagé son expérience en disant : "C’est au-delà de la colère. On a pleuré tous les deux." Son mari, Gérard, a exprimé son indignation face à la cruauté de cet acte : "Ils ne se rendent pas compte du mal qu’ils font." Cette situation met en lumière non seulement la perte matérielle mais également la douleur émotionnelle que vivent les victimes de ces vols, particulièrement durant une période censée être joyeuse.
La communauté s'est mobilisée, certains voisins n'hésitant pas à témoigner leur soutien et leur indignation face à cet acte injustifiable. Cette affaire a suscité des réactions au-delà de Tiercé, illustrant un phénomène inquiétant : le vandalisme touchant les décorations de Noël est en hausse dans plusieurs régions de France.
Des experts en sécurité, comme Marie Dupont, psychologue et sociologue, soulignent que des actes tels que ceux-ci révèlent un manque d'empathie croissant au sein des sociétés modernes. "Les décorations ne sont pas seulement des objets, ce sont des symboles de joie et de souvenirs. Les voler, c'est attaquer la mémoire d’un être cher," explique-t-elle.
Les membres de la communauté locale se réunissent désormais pour envisager des solutions, notamment en mettant en place des patrouilles de quartier durant la période des fêtes, afin de protéger ces précieux symboles de mémoire et d'amour. Les Thomas, bien que blessés, restent déterminés à continuer leur tradition d'illumination, car pour Christiane, "faire ces décorations, ça me fait du bien". Cette détermination peut être le reflet d'une communauté unie, qui refuse de laisser les actes de vandalisme obscurcir l'esprit festif de Noël.







