Lors du conseil communautaire du 16 décembre 2025, les orientations budgétaires pour 2026 ont été révélées. L'agglo de Saint-Nazaire doit naviguer dans un contexte économique de plus en plus difficile, avec des prélèvements de l'État en constante augmentation.
Marie-Anne Halgand, vice-présidente aux finances, a qualifié cette situation de vrai feu d’artifice
en raison des économies drastiques imposées par le Projet de loi de finances (PLF) proposé. Les incertitudes entourant le PLF de l'État rendent cette planification budgétaire particulièrement délicate, surtout à l'approche de la fin de la mandature.
Selon les prévisions, le PLF pour 2026 affichera des mesures d'économies encore plus significatives que celles appliquées en 2025. Cette tendance a suscité de vives réactions de la part de nombreux élus locaux, qui craignent que les ressources allouées aux collectivités ne suffisent pas pour soutenir les projets d'investissement cruciaux pour le développement local.
On se souvient que des villes comme Marseille et Lyon ont aussi exprimé leurs préoccupations sur les mesures qui pourraient entraver leur dynamisme économique. Les experts en finance publique, comme Jean-Pierre Gattaz, soulignent l'importance d'adapter les budgets municipaux à ces nouvelles contraintes tout en préservant l'investissement public, qui est vital pour le tissu économique local.
Les décisions prises par l’agglo de Saint-Nazaire visent non seulement à équilibrer les comptes, mais également à maintenir des investissements dans des domaines clés tels que le logement, les infrastructures et la transition écologique. L'engagement des élus à conserver le cap malgré les difficultés financières témoigne d'une volonté collective de promouvoir un avenir prospère pour la région.







