Une séquence filmée lors d'une soirée aux Folies Bergère à Paris a récemment suscité une tempête médiatique, non seulement en France, mais à l'international. Dans cette vidéo, Brigitte Macron aurait traité des militantes féministes de "sales connes" après qu'elles aient interrompu le spectacle de l'humoriste Ary Abittan. Mais comment une tel vidéo a-t-elle pu être diffusée en ligne sans vérification préalable ?
Tout a commencé le 7 décembre, lorsque Brigitte Macron assistait à l'événement, accompagnée de sa fille, Tiphaine Auzière. Présents également, des personnalités comme le comédien Ary Abittan ou l'ancien Premier ministre Manuel Valls. Un photographe de l'agence Bestimage, dont la présence était prévue, a capturé plus de vingt séquences vidéo ce soir-là.
Selon Le Parisien, bien que les images aient été jugées de bonne qualité, l'agence n'a pas prêté attention à ce qui se disait. En effet, la directrice de Bestimage, Mimi Marchand, étant absente ce jour-là, il n'y a eu aucune vérification du son. Ainsi, cinq vidéos ont été cédées à Paris Match, une à Closer et la fameuse vidéo à Public, qui a rapidement partagé le contenu sur les réseaux sociaux.
Ce lapsus révèle un manque de rigueur dans la gestion du contenu, surtout lorsqu'il s'agit de figures politiques. Jean-Pierre Duport, un expert en communication politique, a souligné la gravité de la situation, notant que "une simple inattention peut entraîner des conséquences néfastes pour l'image publique d'une personne aussi éminente que Brigitte Macron". Cette affaire pourrait également pénaliser l'image de la présidence française, déjà en proie à diverses polémiques sur la place des femmes dans la société.
Brigitte Macron a, quant à elle, choisi de ne pas commenter les événements récents, mais l'incident a véritablement déclenché une vague de critiques. Les militantes féministes, quant à elles, ont qualifié ces propos d'inadmissibles, exacerbant le débat autour de la liberté d'expression et du respect dans les échanges, même dans un contexte festif.







