Le 18 décembre, le Venezuela a affirmé que ses exportations de pétrole, essentielles à son économie, se poursuivent sans perturbation, malgré le blocus naval récemment renforcé par les États-Unis, comme l’a déclaré le président Nicolas Maduro. Ce dernier a qualifié cette mesure de "menace directe" contre la souveraineté nationale.
Selon PDVSA, la compagnie pétrolière nationale, "les opérations d'exportation de pétrole brut et de produits dérivés se déroulent normalement", indiquant que les pétroliers naviguent sans encombre. Ce blocus, visant à affaiblir l'économie vénézuélienne, a été mis en place pour frapper Caracas là où cela lui fait le plus mal.
Maduro a également alerté l'ONU sur les déclarations de Trump, qui a affirmé que le Venezuela exploitait pétrole et ressources naturelles à son profit, des accusations qui rappellent les tensions politiques accumulées depuis la nationalisation des années 1970. Les implications pour la paix régionale sont jugées graves par des analystes selon les déclarations des Nations Unies.
Le blocus pourrait entraîner une chute de 50 % des exportations, un constat partagé par de nombreux experts. D'après eux, les conséquences se ressentent déjà sur les marchés, avec une hausse des prix du pétrole. Ce dernier est en grande partie écoulé sur le marché noir à destination de pays comme la Chine, alors que les États-Unis continuent de renforcer leur présence militaire dans la région.
Les menaces de Trump de frappes potentielles ont également conduit à des réponses virulentes de la part du gouvernement vénézuélien. Le ministre de la Défense, Vladimir Padrino, a assuré que l’armée ne se laissera pas intimider par "les manœuvres provocatrices" américaines.
Dans un contexte de tensions croissantes, le ministre de l'Intérieur vénézuélien, Diosdado Cabello, a averti que si les États-Unis agressent le Venezuela, aucune goutte de pétrole ne parviendra sur leur marché, répondant ainsi à la rhetoric guerrière de Trump.
Ce blocus américain est perçu par le gouvernement iranien comme une "piraterie d'État". Joaquin Castro, représentant démocrate du Texas, a qualifié cette mesure de "guerre" sur les réseaux sociaux. La situation est donc plus que délicate, et les impacts sur les relations internationales sont encore à évaluer. En effet, alors que les tensions continuent d'escalader, la communauté internationale observe attentivement comment le Venezuela manage sa stratégie face à cette pression.







