Dans la commune de Loireauxence, peuplée de 7 500 habitants et située près d’Ancenis-Saint-Géréon, la préparation des municipales de 2026 prend une tournure inattendue. Quatre listes ont déjà fait leur déclaration, révélant une effervescence politique sans précédent dans cette paisible commune.
Philippe Jourdon, élu en juin dernier en remplacement de Christine Blanchet, affiche sa désapprobation face à cette situation : Tout cela me désole. Ça n’est pas sérieux.
Comme il l’a annoncé, Jourdon ne se représentera pas en 2026, laissant ainsi un vide que plusieurs candidats s'apprêtent à combler.
Cette commune, issue de la fusion en 2016 des anciennes localités de Varades, Belligné, La Rouxière et La Chapelle-Saint-Sauveur, n’avait jamais connu une telle agitation avant des élections. Le climat est particulièrement tendu, et les habitants ont des craintes sur la clarté de cette compétition. C’est de la folie. Personne n’y comprend rien.
s’indigne un riverain.
Avec la démission récente de Christine Blanchet, élue pour des raisons personnelles et professionnelles, l’arène politique s’est ouverte à de nouvelles voix. Deux adjoints, Thierry Richard et David Hodé, ont été parmi les premiers à se manifester, mais d'autres candidats de différents horizons se calent dans cette dynamique, chacun espérant apporter sa vision pour l’avenir de la commune.
La multiplication des listes pourrait refléter un désir de renouveau, mais elle engendre également une confusion parmi les électeurs, qui peinent à se retrouver dans cette diversité d'offres. Selon les expert en politiques locales, la pluralité des candidatures pourrait inciter à un véritable débat démocratique, essentiel pour une commune en pleine évolution.
À quelques mois des élections, il reste à voir comment cette compétition se dessine et quelles propositions émergeront pour le bien-être des habitants de Loireauxence. Les enjeux sont considérables, et le rôle d'un maire n'a jamais été aussi vital.







