Brigitte Macron a récemment provoqué une onde de choc en qualifiant de « sales connes » des militantes du collectif féministe #NousToutes. Cet incident s'est produit lors d'une interruption d'un spectacle de l'humoriste Ary Abittan, le 6 décembre dernier, qui a déclenché un débat enflammé sur les méthodes d'intervention de ces militantes.
Les femmes ont fait irruption dans la salle des Folies Bergère à Paris, brandissant des masques à l'effigie de l'humoriste et scandant « Abittan violeur ». Ces actions avaient pour but de dénoncer des accusations de viol portées contre l'humoriste, soulignant ainsi l'urgence de la lutte contre les violences faites aux femmes.
Dans un contexte où la lutte féministe est souvent confrontée à des débats sur la légitimité de ses méthodes, l'entourage de Brigitte Macron a précisé que ses propos étaient destinés à critiquer la méthode jugée trop radicale. Selon des experts, cette déclaration n'est pas sans faire écho aux tensions qui existent entre différentes approches féministes en France.
Le collectif #NousToutes, qui promeut la lutte contre les violences sexuelles et sexistes, a pour sa part défendu ses actions, arguant que ces interventions visent à sensibiliser le public à des problématiques graves. Des personnalités de ce mouvement ont réagi en exprimant leur indignation face aux propos de la Première Dame, plaidant pour une meilleure compréhension des enjeux féministes.
Des voix influentes, telles que celles de Ludivine de la Rochère, porte-parole d'une ONG spécialisée dans la défense des droits des femmes, soulignent que l'utilisation de mots péjoratifs par des figures publiques peut nuire à la lutte contre les préjugés sexistes. Dans un entretien avec Le Monde, elle a affirmé : « La manière dont nous exprimons nos désaccords doit être constructive et non punitif. »
Alors que l'ensemble de la France débattent de la question des violences faites aux femmes, cette polemique souligne la nécessité d’un dialogue ouvert et inclusif entre toutes les parties. À travers cet épisode, Brigitte Macron, tout en exprimant son mécontentement, met en lumière des sujets qui permettent de réfléchir sur les moyens d'action pour faire progresser la condition féminine.







