Le jeudi 4 décembre 2025, la Manche a officiellement mis en place une charte visant à réduire la fréquence des contrôles dans les exploitations agricoles, désormais limités à une fois par an. Ce dispositif a été instauré pour alléger le fardeau pesant sur les agriculteurs du département, une initiative saluée par de nombreux acteurs du secteur, dont le préfet de la Manche, Marc Chappuis, et le président de la Chambre d’agriculture, François Rihouet.
Ce projet fait suite aux modèles déjà appliqués dans les départements voisins comme la Seine-Maritime, l’Orne et le Calvados. Comme l’a souligné le représentant de la Direction départementale des territoires et de la mer, Guillaume Barron, « ces contrôles sont souvent perçus comme des sources de contraintes, alors qu'ils visent à assurer la protection des consommateurs et à reconnaître le professionnalisme des agriculteurs ».
Cette réforme, toutefois, ne concerne pas les contrôles liés aux labels privés ou aux contentieux judiciaires. Les agriculteurs ne recevront donc qu'une visite par an d'agences telles que l'Office français de la biodiversité ou FranceAgriMer, en lieu et place des multiples inspections précédentes. Cela représente un allégement significatif, que beaucoup espèrent voir améliorer leur quotidien et les conditions de travail dans le secteur.
De plus, des ateliers organisés à cette occasion ont permis d'aborder des thématiques essentielles comme les risques professionnels, l'hygiène et la santé végétale. Cette démarche de dialogue vise à mieux informer et sensibiliser les agriculteurs face aux réglementations qui les entourent. « La vulgarisation des normes est cruciale pour le maintien de bonnes pratiques agricoles », a ajouté un participant aux ateliers.
À l’échelle nationale, cette initiative pourrait inspirer d'autres départements à repenser leur approche des contrôles agricoles, contribuant ainsi à un environnement où les agriculteurs peuvent travailler avec moins de contraintes, tout en continuant à garantir la qualité et la sécurité de leurs produits. L'évolution des réglementations pourrait transformer positivement le paysage agricole français.







