Après le succès de Bleu Blanc Rouge, l'écrivain Benjamin Dierstein nous invite à traverser les tumultueuses années 1970 et 1980 dans son dernier ouvrage, L'étendard sanglant est levé (Flammarion). Sur fond d’événements historiques majeurs, ce roman promet de révéler les manigances et les désillusions qui ont suivi l’alternance politique de mai 1981.
Avec cette saga palpitante, Dierstein vise à dresser un portrait de la République à travers une perspective unique. Ce nouveau chapitre, qui succède à Bleu Blanc Rouge et précède 14 juillet, prévu pour début 2026, plonge le lecteur dans cette période charnière où se télescopent politiques et forces de l’ordre.
"C'est une période très bouillonnante, marquée par l'alternance du 10 mai 1981. C'est fascinant de dépeindre la dynamique entre les politiques et les policiers, car ces moments d'alternance sont de véritables tremblements de terre."
Benjamin Dierstein
En donnant vie à des personnages inspirés des réalités politiques, Dierstein semble s'inspirer de maîtres tels que James Ellroy, connu pour ses récits sombres et complexes. Ce choix stylistique lui permet de tisser un récit à la fois captivant et riche en détails documentaires, soulignant l'importance de la mise en contexte historique.
De plus, de nombreux experts, comme le sociologue Pierre Bourdieu, ont soutenu que les choix narratifs dans la littérature permettent de questionner les structures de pouvoir. Dierstein, avec sa plume incisive, apporte un éclairage nouveau sur la manière dont les événements des années 80 continuent d'influencer notre société actuelle.
En somme, L'étendard sanglant est levé ne se présente pas seulement comme un roman, mais comme une exploration profonde des relations complexes au sein de l'État français, détaillant les défis auxquels sont confrontés les acteurs politiques. Alors que la scène littéraire française s'enrichit de voix nouvelles, Dierstein s'affirme comme un narrateur incontournable de notre histoire contemporaine.







