Lors de son allocution de fin d'année, Donald Trump a saisi l'occasion de souligner son rôle en tant que "sauveur" économique de l'Amérique. Face à une grogne de plus en plus palpable parmi les citoyens sur l'état actuel de l'économie, il a commencé par déclarer : "J'ai hérité d'un désastre, et je m'attelle à le réparer." Ce discours, diffusé pendant une heure de grande écoute, a été un mélange de critiques envers Joe Biden et de promesses ambitieuses.
En choisissant de se positionner comme le défenseur du peuple américain, Trump a réitéré ses attaques contre les immigrés, visant à consolider le soutien de sa base MAGA. Pour lui, les problèmes économiques que rencontrent de nombreux Américains sont le résultat d'une "invasion" migratoire, qui, selon ses dires, a été exacerbée par l'administration précédente. Cette rhétorique, perçue par certains comme divisive, ne laisse pas présager un chemin vers l'apaisement qu’appelle une partie du public.
Dans son discours, il a présenté une seule mesure concrète : l'octroi de "dividendes du guerrier" à 1,45 million de militaires, sous forme de chèques de 1.776 dollars, rappelant la date de la Déclaration d’indépendance. Cependant, des économistes doutent de la viabilité de son approche, arguant que ses annonces de baisse des prix et de réduction de l'inflation semblent irréalistes. Selon les analyses de Le Monde, le président a également amplifié la mythologie de sa politique étrangère en revendiquant la résolution de conflits à travers le monde.
Sur la question des droits de douane, Trump a exprimé son attachement à une politique protectionniste, malgré les scepticismes croissants parmi les consommateurs américains. Des experts économiques comme ceux de France 24 soulignent que cette approche pourrait avoir des effets pervers sur le budget des ménages, surtout avec ses projets de démantèlement de l'Obamacare, un sujet délicat qui s'avance comme un possible retour de flamme pour la campagne à venir.
En somme, le discours de Trump a mis en avant ses espoirs d'un futur économique florissant tout en continuant d'alimenter les tensions autour des questions d'immigration et de protectionnisme. La polarisation des opinions ne fait que se renforcer, et l'opinion publique reste divisée sur l'effet réel de ces propositions sur l'économie du pays.







