Elon Musk a vivement réagi après que l'Union européenne lui a infligé une amende de 120 millions d'euros pour non-respect du règlement sur les services numériques. Cette sanction, annoncée vendredi, touche non seulement le réseau social X, anciennement Twitter, mais aussi Musk personnellement, ce qui le rend encore plus furieux.
Dans un post sur X, Musk a déclaré : "L'UE a infligé cette amende déraisonnable, non seulement à X, mais également à moi. Cela semble inapproprié et je prévois de riposter cette mesure contre l'UE, ainsi que contre les individus responsables de cette décision". Ses commentaires ont également été soutenus par des figures politiques comme le sénateur républicain Ted Cruz, qui a appelé Donald Trump à envisager des sanctions contre l'Europe.
Les critiques portées par Musk envers l'UE vont au-delà de la simple amende. Il a qualifié les commissaires européens de "woke" et les a comparés à la Stasi, la police secrète de l'ex-Allemagne de l'Est, en affirmant qu'ils allaient bientôt comprendre la portée de l'effet Streisand, un phénomène où la tentative de dissimuler une information la rend encore plus connue. Ces affirmations sont symptomatiques d'un climat de tension croissant entre les géants de la tech américaine et les réglementations européennes, comme l'a souligné BFMTV.
Sur le plan politique, cette décision de l'UE a également suscité un vif mécontentement parmi certains politiciens américains. Le sénateur Marco Rubio a fustigé cette amende, la qualifiant d'attaque contre non seulement les plateformes technologiques américaines, mais aussi contre le peuple américain. De son côté, la vice-présidente de la Commission européenne, Henna Virkkunen, a défendu l'application rigoureuse des règlements, affirmant que leur but était de garantir un internet plus sûr, en luttant contre la désinformation et les contenus illégaux.
La sanction de 120 millions d'euros repose sur plusieurs infractions notifiées à X, y compris la tromperie des utilisateurs avec les coches bleues qui certifient les sources d’informations et une transparence insuffisante autour des publicités. Alors que l'UE élargit son enquête sur X, elle continue d'explorer des soupçons de non-respect des obligations en matière de contenus illégaux et de désinformation, des domaines qui devraient encore évoluer.
La réaction de Musk est révélatrice d'une lutte plus large entre l'innovation technologique et la réglementation, un scénario qui ne fera que s'intensifier à mesure que des défis comme la désinformation et la protection des données restent au cœur des préoccupations mondiales.
